Tu étais une lumière. Tu es devenu ma nuit. Tu n’es responsable de rien, sans doute. Tu n’es pas responsable de la lumière, ni de la nuit. À peine responsable d’avoir noué un lien sans savoir comment le défaire. Trop tôt pour toi. Trop tard pour moi. Tu n’es pas responsable puisque tu n’as pas choisi. Ce n’est pas un choix, sembles-tu dire, que ce silence, cette absence d’amitié. Cette immense absence d’amitié. Tu ne peux faire autrement.
Nicole Charpail, Un amour sans nom