Nous aspirions à la fondation d’une nouvelle métaphysique, une métaphysique pour un nouvel homme, pour une nouvelle ère, une métaphysique qui tiendrait compte, par une ouverture d’esprit inégalée dans l’histoire des idées, en intégrant et en fondant leurs découvertes, des différents champs du savoir et de la connaissance, des différentes pratiques culturelles.
Eric Coulon, Traversée de la conscience
Mes miroirs ne reflètent plus depuis beau temps l’image glorieuse du double sapiens en pied
Et me tenaille la douleur inapaisable de se savoir inaccompli,
Ni la paix fallacieuse des amnésies ni la pratique assidue des mantiques ne savent éradiquer cette brûlure ;
Tandis que mes vaisseaux carbonisent,
Tandis que s’élargit jusqu’à l’indécence la cicatrice qui me fonde,
J’aspire encore à entrevoir l’autre versant de la lumière.
André Bonmort, Dernier délire du singe savant
si les écritures nous sont obscures, soit 1 nous ne sommes pas capables d’en concevoir le sens, soit 2 nous pouvons par l’étude en déchiffrer le sens, soit 3 elles n’ont pas de sens, soit 4 le sens nous en est caché ce qui nous ramène à 1 et 2, soit 5 elles ne s’adressent pas à nous ce qui nous ramène à 1 et 2, soit 6 elles contiennent à la fois l’erreur et la vérité ce qui nous ramène à 1, 2 et 3. toute notre philosophie consiste en un commentaire savant quoique laborieux de ces différentes propositions
Bernard Thierry, livre
