Malgré moi je titube (songes et ivresses) sur une passerelle instable que je nomme poésie-vérité. Et lorsque j’atteins une des deux rives, il m’arrive d’être happé par les âmes folles qui y tourbillonnent: des forces inconnues me maltraitent ou me caressent, m’extirpent ou me poussent, m’aspirent ou me forcent à expérimenter le mode de vie de tel ou tel monde. Réel ou rêvé. Réalité-jour ou Réalité-nuit, si vous voulez. Et parfois tout se mélange! Ihnès? Ihnès?
Yann Bourven, Chroniques du Diable consolateur
Comme Faulkner, je bois. Triste. Seul. Immonde.
C’est à cause du vent, une longue incubation en moi, le reste étant le temps en plus.
J’en aurai fait des pieds et des mains, du free style, afin de contrecarrer le dégoût et le nihilisme.
Je vais faire faire un trekking au Népal… Euh! Dans le Cantal.
FP Mény, Homeless Story
La mort toujours c’est un peu le sujet coquin on s’y retrouve tous en bloc et quand comme moi on vise rameuter une poignée de lecteurs, y a pas plus incarnant sous le soleil. C’est le moyeu c’est l’épicentre le vortex où le monde fricote, l’état des choses. Un journal une télé au pif t’as qu’à l’ouvrir n’importe où quand: les morts, les merdes s’y amassent.
Michel Hoëllard, Oraison fun
