Désertification et déluges dérégulent le cycle de mes impulsions,
Exceptionnellement sec et anormalement chaud, je guette ma montée des eaux,
Vigilance orange subversion sur le littoral cérébral.
Je suis le révolté criblé de balles de dettes et de mauvaises pensées qui se glisse entre les mailles d'un filet-patrie oppresseur: la bombe puissante que tu places dans ton ventre et qui explose enfin en plein cœur de cette tour des affaires.
Sauvage équipée, minable époque, la même vacuité et la même violence traverse la France, de tous côtés la force s’anime, les forces de coercition qui t’empêchent d’arriver juste vagabond alors qu’avant c’était une denrée rare et appréciée et que dans certains pays le nomadisme est au contraire suscité, maintenant t’es l’ennemi, ce qui n’augure de rien de bon quant à la grandeur de notre pays…
J’suis en pétard. Un plein nid d’abeilles. Ça m’énerve. J’ai mal au crâne. Clous. Marteau. Battage. Ça attaque derrière l’œil. Dans le mou du dedans. Un coup. Le clou s’enfonce. Et la douleur qui irradie. Te prend tout le corps. La gerbe. Et puis, ça n’en finit pas de grincer. Craie blanche qui crisse sur le tableau noir.