Phrase après phrase le phrasé s’épure de sa phraséologie, nous approchons du seuil de désamarrage
Ni la laisse d’un nerf optique ni la muselière des muscles faciaux n’auront la prise la plus infime sur l’idée déclencheuse de notre bond intérieur
Sur l’inconstance de notre hasard la pesanteur de la nécessité est inopérante, les mots vains sont les seules particules admises à folâtrer dans le champ de notre expérience
L’égarement assumé sera notre viatique pour progresser jusqu’à la frêle lumière à travers l’oppressante opacité du conditionnement intégral.
Destruction totale de la Réalité-jour! Tel est son objectif, à Alan Beffroi, histoire d’atteindre au plus vite l'autre rive: le monde oublié, le pays saturé de rêves organiques, de taules froissées et d'Ombres perverses, cette société éclairée par la Lune avorteuse, ce territoire infini que l’on nomme Réalité-nuit!
J'ouvre avec fracas les écluses de la grande parenthèse, ce qui importe c'est la décantation, le ciel est bleu le saucisson sec presque trop sec, les hauberts retentissent, la parade est faite de métissage, suivre alors la ligne médiane du temple, court-circuite punching-ball chamboule tout. Reconstitue le rébus à partir des bribes, découvre toi-même les correspondances symboliques, sache que chaque information se mérite…